Le mardi 26 octobre, à l’occasion de sa fête onomastique, le métropolite Dimitrios de France a présidé la divine Liturgie en la cathédrale Saint Stéphane à Paris, entouré de six prêtres de la Métropole et de nombreux fidèles venus lui souhaiter une bonne fête et lui adresser leurs vœux pour de longues années à la tête de la Métropole de France. Après la Liturgie, le métropolite s’est adressé aux personnes présentes en évoquant la vie de son saint patron le saint et grand martyr Dimitri le Myrroblite en déclarant notamment :

« Nos saints militaires sont toujours un défi pour l’Église, car comme le Seigneur l’a dit : Ceux qui vivent par l’épée, meurent par l’épée (Mt 26, 52). La violence – sous quelque forme que ce soit – ne devrait jamais être une solution pour l’Église. Ces saints, comme Dimitri, étaient des gens de leur temps, qui ont servi avec honneur. Mais lorsque leur service militaire était en conflit avec leur foi, ils ont déposé leurs armes – leurs épées et leurs lances – pour prendre la Croix du Christ.
Pour l’amour de son Seigneur, Dimitri a échangé les batailles de ce monde avec la bataille céleste. Il a renoncé à la conquête dans les domaines de la guerre en conquérant son propre cœur par le biais de l’amour. Il a laissé derrière lui les gloires apparentes du combat pour la gloire éternelle du Ciel. Le seul trophée qu’il chérissait par-dessus tout était la Croix de son Sauveur le Christ.
Nous voyons en saint Dimitri le champion du Seigneur, qui remporte la victoire non en conquérant les autres, mais en se conquérant lui-même. Et en tant que vainqueur du diable, du monde et finalement de lui-même, il a su apporter force et courage aux autres. 
Par conséquent, mettons de côté toute violence, tous nos préjugés, et les sentiments destructeurs qui blessent l’Église. Lorsque nous jugeons les autres, lorsque nous envions les autres, lorsque la jalousie et la colère règnent dans nos cœurs, alors nous persécutons l’Église, car nous blessons le Corps du Christ.
Par les prières du saint et grand martyr Dimitri le Myrrhoblite, puissions-nous recevoir la grâce de rester fermes dans l’armée céleste, d’embrasser la Croix et de vivre une vie d’amour et de témoignage ».