Catégories
Homélies Pastorale

Homélie Annonciation 2021

Fête de l’Annonciation, jeudi 25 mars 2021
Lecture de l’Évangile selon Saint Luc
(Lc I,24-38)

En ce temps-là, Élisabeth, la femme de Zacharie, devint enceinte. Elle se cacha pendant cinq mois, disant : « C’est la grâce que le Seigneur m’a faite, quand il a jeté les yeux sur moi pour enlever ma honte devant les hommes. » Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L’ange entra chez elle, et dit : « Réjouis-toi, toi à qui Dieu a accordé sa faveur, le Seigneur est avec toi. » Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L’ange lui dit : « Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? » L’ange lui répondit : « Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! » Et l’ange la quitta.

Homélie à l’occasion de la fête de l’Annonciation 25 mars 2021 (Lc I,24-38) prononcée par père Daniel Cabagnols

Catégories
Homélies

Homélie 21 novembre 2020

Présentation de la Mère de Dieu
Samedi 21 novembre 2020
Lecture de l’Évangile selon Saint Luc
(Lc X,38-42-XI,27-2819-31)

En ce temps-là, Jésus et les disciples abordèrent dans le pays des Géraséniens, qui est en face de la Galilée. Lorsque Jésus fut descendu à terre, il vint au-devant de lui un homme de la ville, qui était possédé de plusieurs démons. Depuis longtemps il ne portait point de vêtement, et avait sa demeure non dans une maison, mais dans les sépulcres. Ayant vu Jésus, il poussa un cri, se jeta à ses pieds, et dit d’une voix forte : « Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très Haut ? Je t’en supplie, ne me tourmente pas. » Car Jésus commandait à l’esprit impur de sortir de cet homme, dont il s’était emparé depuis longtemps ; on le gardait lié de chaînes et les fers aux pieds, mais il rompait les liens, et il était entraîné par le démon dans les déserts. Jésus lui demanda : « Quel est ton nom ? » « Légion », répondit-il. Car plusieurs démons étaient entrés en lui. Et ils priaient instamment Jésus de ne pas leur ordonner d’aller dans l’abîme. Il y avait là, dans la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons supplièrent Jésus de leur permettre d’entrer dans ces pourceaux. Il le leur permit. Les démons sortirent de cet homme, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans le lac, et se noya. Ceux qui les faisaient paître, voyant ce qui était arrivé, s’enfuirent, et répandirent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes. Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent auprès de Jésus, et ils trouvèrent l’homme de qui étaient sortis les démons, assis à ses pieds, vêtu, et dans son bon sens ; et ils furent saisis de frayeur. Ceux qui avaient vu ce qui s’était passé leur racontèrent comment le démoniaque avait été guéri. Tous les habitants du pays des Géraséniens prièrent Jésus de s’éloigner d’eux, car ils étaient saisis d’une grande crainte. Jésus monta dans la barque, et s’en retourna. L’homme de qui étaient sortis les démons lui demandait la permission de rester avec lui. Mais Jésus le renvoya, en disant : « Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu t’a fait. » Il s’en alla, et publia par toute la ville tout ce que Jésus avait fait pour lui.Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d’ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères. Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s’écria : « Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme. » Abraham répondit : « Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne ; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire. » Le riche dit : « Je te prie donc, père Abraham, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j’ai cinq frères. C’est pour qu’il leur atteste ces choses, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. » Abraham répondit : « Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. » Et il dit : « Non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront. » Et Abraham lui dit : « S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, quand même quelqu’un des morts ressusciterait. »

Homélie du samedi 21 novembre 2020 (Lc X,38-42-XI,27-2819-31) prononcée par père Daniel

Catégories
Homélies

Homélie 15 novembre 2020

Dimanche 15 novembre 2020
Lecture de l’Évangile selon Saint Luc
(Lc VIII,26-39)

En ce temps-là, Jésus et les disciples abordèrent dans le pays des Géraséniens, qui est en face de la Galilée. Lorsque Jésus fut descendu à terre, il vint au-devant de lui un homme de la ville, qui était possédé de plusieurs démons. Depuis longtemps il ne portait point de vêtement, et avait sa demeure non dans une maison, mais dans les sépulcres. Ayant vu Jésus, il poussa un cri, se jeta à ses pieds, et dit d’une voix forte : « Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très Haut ? Je t’en supplie, ne me tourmente pas. » Car Jésus commandait à l’esprit impur de sortir de cet homme, dont il s’était emparé depuis longtemps ; on le gardait lié de chaînes et les fers aux pieds, mais il rompait les liens, et il était entraîné par le démon dans les déserts. Jésus lui demanda : « Quel est ton nom ? » « Légion », répondit-il. Car plusieurs démons étaient entrés en lui. Et ils priaient instamment Jésus de ne pas leur ordonner d’aller dans l’abîme. Il y avait là, dans la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons supplièrent Jésus de leur permettre d’entrer dans ces pourceaux. Il le leur permit. Les démons sortirent de cet homme, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans le lac, et se noya. Ceux qui les faisaient paître, voyant ce qui était arrivé, s’enfuirent, et répandirent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes. Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent auprès de Jésus, et ils trouvèrent l’homme de qui étaient sortis les démons, assis à ses pieds, vêtu, et dans son bon sens ; et ils furent saisis de frayeur. Ceux qui avaient vu ce qui s’était passé leur racontèrent comment le démoniaque avait été guéri. Tous les habitants du pays des Géraséniens prièrent Jésus de s’éloigner d’eux, car ils étaient saisis d’une grande crainte. Jésus monta dans la barque, et s’en retourna. L’homme de qui étaient sortis les démons lui demandait la permission de rester avec lui. Mais Jésus le renvoya, en disant : « Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu t’a fait. » Il s’en alla, et publia par toute la ville tout ce que Jésus avait fait pour lui.Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d’ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères. Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s’écria : « Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme. » Abraham répondit : « Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne ; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire. » Le riche dit : « Je te prie donc, père Abraham, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j’ai cinq frères. C’est pour qu’il leur atteste ces choses, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. » Abraham répondit : « Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. » Et il dit : « Non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront. » Et Abraham lui dit : « S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, quand même quelqu’un des morts ressusciterait. »

Homélie du dimanche 15 novembre 2020 (LVIII,26-39) prononcée par père Alexis (Milyutin)