Sur le chemin du retour

nef-Probata

les monastères de Bogdana et Probata pour le dernier jour du pèlerinage

La fin du pèlerinage approche. Hier soir lors du dîner,  nous avons offert quelques cadeaux à Doïnitsa, notre guide, et sa famille pour, bien sûr, la remercier, en plus de son sens de l’organisation et son érudition, de sa patience, sa flexibilité, son humour. Père Alexis, au nom du Vicariat, avait précédemment offert aux personnalités qui nous recevaient : le recueil des homélies de Père Boris, récemment paru, les Cahiers du Vicariat 2023, une icône de saint Alexis d’Ugine et sainte mère Marie.
Ce matin, nous reprenons la route vers Suceava et Iasi. En chemin, acheter une pastèque à l’un des nombreux stands du bord de route serait un plaisir,  mais la valise n’y résisterait pas !

L’église St Nicolas au monastère Bogdana à Radauti

Une première halte nous permet d’admirer l’église St Nicolas à Radauti. La plafond bleu a remplacé les fresques abîmées et l’église est fort jolie ainsi. La liturgie a lieu à proximité en plein air, dans un autel extérieur installé pendant le Covid. C’est la fête de st Stefan cel Mare (Étienne le Grand), protecteur de la province de Moldavie. Province roumaine (avec la Bessarabie et la Valachie), à ne pas confondre avec la république de Moldavie toute proche. C’est un court moment de partage avec les croyants disséminés sur les pelouses.
Au monastère de Arbore, l’église est malheureusement fort dégradée. La rénovation intérieure dure depuis des années, nous ne pouvons y pénétrer. À l’extérieur, Doïnita notre guide nous dit qu’elle voit les fresques disparaître d’année en année. La conservation s’organise, grâce aux fidèles et aux donateurs.

Dernière étape : le monastère de Probata

Notre dernière étape, 5e monastère protégé par l’Unesco, est Probata. Le lieu est désert,  l’église de belles proportions comme à Sulcevita, mais les fresques extérieures, datant de l’époque de Petro Rares, ont presque disparu. A l’intérieur, les fresques sont moins nombreuses et de plus grande taille. L’iconostase frappe par sa simplicité, le bois y étant plus visible que l’or. C’est très beau et nous y chantons avec coeur une hymne à la Vierge.
Dernier dîner tous ensemble à Iasi. Difficile de trouver un restaurant qui ne diffuse pas de foot! La Roumanie est morose, elle a perdu le match. Pas nous, qui disons tous ensemble la prière du soir dans la chapelle de l’hôtel, en remerciant le Seigneur de ses bienfaits.

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