Néa Makri
Nous avons quitté l’île d’Égine en début d’après midi pour rejoindre le monastère de Saint Éphrem le Nouvel apparu à Néa Makri, à l’est d’Athènes. Nous avons été très bien reçus par une moniale (café et loukoum!) et avons pu célébrer un acathiste à saint Éphrem au pied de son cercueil, après l’avoir vénéré. Ce fut impressionnant de voir ses reliques mais tout autant l’arbre, un mûrier de plus de 500 ans, sur lequel ce martyr fut cloué, tête en bas, et qui y a subit différents supplices avant de rendre son âme à Dieu!
Après cela, Véronique, notre guide spécialiste de l’art byzantin, nous a emmené dans la bibliothèque qu’elle a fondée avec sa collègue, centre de rencontre créé en 2018 après le drame des incendies qui ont ravagé ce lieu, et ce afin d’y accueillir tout ceux qui ont souffert lors de ce tragique événement. Ce centre culturel situé à Rafina, juste à côté de Nea Makri est accolé à une magnifique petite église dédiée aux nouveaux Saints du XXème siècle. Le père Alexis Struve leur a offert une icône de sainte Marie de Paris et de saint Alexis d’Ugine. Saints qui leur manquait! Enfin, les pèlerins, bien fatigués, sont rentrés à l’hôtel au pied de l’Acropole et ont pu, pour certains, l’admirer de la terrasse.
Saint Ephrem, prie Dieu pour nous!
Notre pèlerin sur place