« Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent et pleurez avec ceux qui pleurent. »
Saint Paul (Rom. 12,15)
Ce dimanche 27 février, les paroissiens de Metz avaient de quoi pleurer avec le peuple d’Ukraine durement éprouvé : pleurer avec des parents, des amis, des frères en Christ dont la vie a brutalement basculé dans l’horreur de la guerre. Et en même temps, ils avaient de quoi trouver du réconfort avec la visite pastorale de leur métropolite. Le père Ilarion, recteur de la paroisse de la Sainte Trinité et Saint Nicolas à Nilvange (57240), était venu en voisin avec quelques membres de sa communauté prendre part à cette fête.
Dans la joie, les chrétiens n’oublient jamais que les larmes ne sont pas loin. Et dans le malheur, ils n’oublient pas la présence du Christ victorieux. La visite de notre métropolite était justement le signe de la présence miséricordieuse et aimante du Christ parmi nous. L’Évangile du Jugement dernier, qu’il a commenté dans son homélie, était en phase avec ce que nous éprouvions en ce jour.
Les agapes après la Liturgie ont permis au métropolite Dimitrios, dans une proximité chaleureuse, de faire mutuellement connaissance avec les paroissiens. Il a été particulièrement sensible à la présence d’un petit groupe de jeunes gens motivés dans leur foi, des jeunes qui sont l’avenir de l’Église.