Notre pèlerinage s’achève par une dernière journée dense à Jérusalem, difficile à quitter

Belle rencontre avec l’église du tombeau de la Mère de Dieu, à Gethsémani, église du IVe siècle où ont prêché les saints Cyrille de Jérusalem et Jean Damascène. Puis nous suivons l’itinéraire que le Christ et ses apôtres ont emprunté pour gravir le Mont des oliviers, en passant par le monastère de Sainte-Marie-Madeleine. Nous arrivons au « Pater noster » où le Christ a probablement enseigné comment prier à ses disciples. Le Notre Père y est inscrit en 180 langues !

Tout près de là, nous entrons au monastère de l’Eleona qui abrite la cavité où la tête du Précurseur a été cachée. Nous descendons ensuite du Mont des oliviers, en nous tenant aux rampes, pour nous arrêter au monastère Saint-Stéphane, lieu de son martyre. Enfin, nous entrons dans la vieille ville par la porte des Lions, comme le Christ le jour des Palmes, pour découvrir la maison d’Anne et Joachim et de la nativité de la Mère de Dieu, ainsi que la piscine de Béthesda. Une ultime visite à l’Anastasis devrait nous donner la force de repartir… Car voici venue l’heure de quitter cette Terre Sainte où le Christ a posé le pied ; cette terre où les orthodoxes grecs, roumains, géorgiens, russes ou palestiniens font partie de l’unique patriarcat local ; « cette terre où coulent le lait et le miel « , le jus de grenade et le houmous, et où les prosphores sont parfumées à l’anis et à la fleur d’oranger.

Comme nous l’a dit le patriarche Théophile III : « Vos yeux ont vu, vos mains ont touché les lieux où s’est déroulée l’histoire du Salut. Même si vous ne retenez pas tout, vous vous souviendrez toute votre vie de ce que vous avez ressenti au fond de votre cœur. »

Notre pèlerin C.