Sainte Parascève protectrice de Iasi
La journée a commencé et s’est achevée à la cathédrale métropolitaine, dédiée à sainte Parascève, protectrice de Iasi. Par la liturgie matinale d’abord, où le chœur des pèlerins français a chanté l’hymne des chérubins, puis le soir où nos pères ont célébré l’acathiste sur les reliques de la sainte, accompagnant le défilé ininterrompu, et impressionnant, des croyants qui viennent la vénérer.
Entre ces 2 temps forts de la journée, nous avons découvert la beauté des mosaïques de l’ancienne cathédrale, les frises extérieures exceptionnelles de l’église des 3 saints hiérarques, où Pierre le Grand et bien plus tard, Nicolas 1er, se sont rendus.
En passant devant la mairie, l’élégant Palais de la culture, les universités (1600 étudiants français à Iasi), de nombreuses églises, nous avons atteint l’un des 13 monastères de la ville, celui de Frumoasa, où sœur Catherine nous expliqua avec clarté la théologie des peintures murales de l’église : du haut des murs jusqu’à la base y sont peints tous les saints : hymnographes, locaux, moines, évangélistes, martyrs, hiérarques et docteurs car « l’Église s’appuie sur ses Saints« !
Après le monastère de l’Ascension, de pierres et de briques, plus sobre, Mgr Teofan, métropolite de Iasi, nous a longuement accueillis par une discussion amicale sur la Roumanie : le peuple, l’orthodoxie, le Patriarcat, la formation des prêtres, les relations avec l’état… Magnifique rencontre qu’il fallut terminer, match de foot (qualification pour la Roumanie) oblige !